Histoire de mon implication auprès des porteurs :
Lors de mon premier séjour au Népal en octobre 2003, je prends conscience des conditions de travail et de vie des porteurs qui nous accompagnent : « logement » dans une tente collective enroulés dans une couverture, très maigre salaire (2 euros par jour environ) ni nourris, ni logés et obligés de porter en plus de leur 35 kg de charge, le bois pour cuire leur repas du soir. L’agence népalaise organisatrice semblait pourtant faire partie des plus sérieuses du pays... Je décide alors d’approfondir l’étude de ce système.
En 2004, je retourne au Népal pour un séjour de 6 mois. Je rencontre ainsi de nombreux guides et porteurs désirant me faire part de leur expérience et de leur témoignage. C’est aussi, l’occasion de prendre contact avec une ONG locale « Porters’ Progress Népal » qui lutte pour le respect des conditions de travail et la dignité des porteurs.
Conciliant cet intérêt et mes études, j’apprends le népali et je rédige un mémoire qui validera une maîtrise en ethnologie : « Evolution de la vie des porteurs au Népal depuis les 1ères arrivées touristiques de 1950 ».
2006 et 2007 : je m’installe pour quelques mois à Kathmandu, mon emploie du temps se divise entre treks et cours de français gratuits pour les porteurs au sein de l’ONG « Porteurs Progress ». Le français leur permet une meilleure situation sur le marché du travail et une « chance » de plus d’accéder au métier de guide. J’apporte aussi de nombreux dons de vêtements pour l’équipement des porteurs.
2009 et 2010 : pendant mon séjour, j’effectue diverses actions auprès de l’ONG « Porter’s Progress » et noue des contacts avec l’ONG « KEEP ». Durant les treks que j’effectue, je débute le tournage d’un film documentaire sur le métier de porteurs.
longue vie à cette belle asso !!
RépondreSupprimervero baptiste