Editorial

Namasté ! L’association Porteurs d’Avenir est enfin née ! Elle va permettre d’assurer avec plus de pérennité et de moyens nos actions auprès des porteurs népalais.

Douze années déjà me séparent de ma 1ère rencontre avec le peuple népalais, leurs montagnes et leurs sourires. Mon énergie pour aider une partie de ce peuple - les porteurs - ne faiblit pas et la création de « Porteurs d’Avenir » en est un des points forts.


Je souhaite partager ma passion du Népal et mes actions auprès des porteurs avec le plus grand nombre d’entre vous. Ensemble nous avons une voix plus forte, des idées plus nombreuses et une énergie décuplée !



jeudi 10 mars 2011

Histoire de mon implication auprès des porteurs :

Lors de mon premier séjour au Népal en octobre 2003, je prends conscience des conditions de travail et de vie des porteurs qui nous accompagnent : « logement » dans une tente collective enroulés dans une couverture, très maigre salaire (2 euros par jour environ) ni nourris, ni logés et obligés de porter en plus de leur 35 kg de charge, le bois pour cuire leur repas du soir. L’agence népalaise organisatrice semblait pourtant faire partie des plus sérieuses du pays... Je décide alors d’approfondir l’étude de ce système.

En 2004, je retourne au Népal pour un séjour de 6 mois. Je rencontre ainsi de nombreux guides et porteurs désirant me faire part de leur expérience et de leur témoignage. C’est aussi, l’occasion de prendre contact avec une ONG locale « Porters’ Progress  Népal » qui lutte pour le respect des conditions de travail et la dignité des porteurs.
Conciliant cet intérêt et mes études, j’apprends le népali et je rédige un mémoire qui validera une maîtrise en ethnologie : « Evolution de la vie des porteurs au Népal depuis les 1ères arrivées touristiques de 1950 ».

2006 et 2007 : je m’installe pour quelques mois à Kathmandu, mon emploie du temps se divise entre treks et cours de français gratuits pour les porteurs au sein de l’ONG « Porteurs Progress ». Le français leur permet une meilleure situation sur le marché du travail et une « chance » de plus d’accéder au métier de guide. J’apporte aussi de nombreux dons de vêtements pour l’équipement des porteurs.

2009 et 2010 : pendant mon séjour, j’effectue diverses actions auprès de l’ONG « Porter’s Progress » et noue des contacts avec l’ONG  « KEEP ». Durant les treks que j’effectue, je débute le tournage d’un film documentaire sur le métier de porteurs.